L’association Partnership for Civil Justice Fund a réuni 110 pages de rapport qui décrivent point par point la guerre secrète menée au mouvement Occupy Wall Street en recourant au Freedom of Information Act, qui oblige chaque organisme fédéral à devoir rendre compte de ses actes.
Le rapport, intitulé « potential criminal activity alert », montre comment le mouvement a été depuis sa création espionné, infiltré et menacé. Des procédés qui avaient déjà été utilisés de manière similaire dans les années 70 contre les Black Panthers.
Ce qui frappe, c’est que le premier fascicule est daté du 15 septembre 2011, c’est-à-dire deux jours à peine avant le début des manifestations, et prévoit avec précision le contenu des protestations : « ils souhaitent surfer sur l’onde de choc survenue dans le monde arabe ».
Le FBI fera par la suite circuler de fausses informations pour discréditer le mouvement. Le journal canadien Adbusters, réputé être à l’origine du mouvement, est assimilé à un « groupe américain anarchiste révolutionnaire » ; les manifestants sont associés aux nationalistes des Nations aryennes et aux hackers d’Anonymous, appelés pour l’occasion « terroristes domestiques ».
Le FBI considéra donc très rapidement le mouvement Occupy Wall Street comme une menace à la sécurité intérieure, et c’est la raison pour laquelle les États-Unis ont mis sur pied un vaste réseau de policiers « anti-occupy » qui évoluait jusque-là dans le plus grand secret.
L’argent étant le nerf de la guerre, il était intéressant de connaître le financement de ce réseau. Là aussi, le rapport est instructif. Il met en évidence les nombreuses rencontres survenues entre plusieurs parties, parmi lesquelles la Bank of America, Goldman Sachs et J.P. Morgan qui auraient été, au moins en grande partie, les bailleurs de fond de l’opération. On s’aperçoit donc, preuves à l’appui, que la police et le renseignement étatsuniens ont travaillé au profit des banques.
Pour conclure, le FBI a finalement concédé par lâcher qu’il restait encore 287 pages du rapport « anti-occupy » qui n’ont pas été rendues publiques. On n’est pas prêts de savoir ce qui a encore pu être fait au nom de la sécurité publique…
Capitaine MartinLe rapport, intitulé « potential criminal activity alert », montre comment le mouvement a été depuis sa création espionné, infiltré et menacé. Des procédés qui avaient déjà été utilisés de manière similaire dans les années 70 contre les Black Panthers.
Ce qui frappe, c’est que le premier fascicule est daté du 15 septembre 2011, c’est-à-dire deux jours à peine avant le début des manifestations, et prévoit avec précision le contenu des protestations : « ils souhaitent surfer sur l’onde de choc survenue dans le monde arabe ».
Le FBI fera par la suite circuler de fausses informations pour discréditer le mouvement. Le journal canadien Adbusters, réputé être à l’origine du mouvement, est assimilé à un « groupe américain anarchiste révolutionnaire » ; les manifestants sont associés aux nationalistes des Nations aryennes et aux hackers d’Anonymous, appelés pour l’occasion « terroristes domestiques ».
Le FBI considéra donc très rapidement le mouvement Occupy Wall Street comme une menace à la sécurité intérieure, et c’est la raison pour laquelle les États-Unis ont mis sur pied un vaste réseau de policiers « anti-occupy » qui évoluait jusque-là dans le plus grand secret.
L’argent étant le nerf de la guerre, il était intéressant de connaître le financement de ce réseau. Là aussi, le rapport est instructif. Il met en évidence les nombreuses rencontres survenues entre plusieurs parties, parmi lesquelles la Bank of America, Goldman Sachs et J.P. Morgan qui auraient été, au moins en grande partie, les bailleurs de fond de l’opération. On s’aperçoit donc, preuves à l’appui, que la police et le renseignement étatsuniens ont travaillé au profit des banques.
Pour conclure, le FBI a finalement concédé par lâcher qu’il restait encore 287 pages du rapport « anti-occupy » qui n’ont pas été rendues publiques. On n’est pas prêts de savoir ce qui a encore pu être fait au nom de la sécurité publique…
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