Les accords de paix de Paris ont été signés le 27 janvier 1973 (il y a quarante ans, jour pour jour), mettant fin à la guerre de Viêtnam et à l’occupation étasunienne. Mais les stigmates de la guerre se font encore sentir sur les enfants et les petits-enfants des rescapés vietnamiens victimes de l’agent Orange, cet herbicide hautement cancérigène contenant de la dioxine largement utilisé par les États-Unis dans le sud du pays afin d’éliminer la guérilla.
Employé dans les bombardements comme défoliant sur les forêts où se cachaient les soldats du Viêt-Cong, l’agent Orange a, selon tous les experts, des conséquences génétiques sur les générations qui ont suivi. Les États-Unis n’ont pas fait dans la dentelle ; de 1965 à 1970, ils ont déversé pas moins de 43 millions de litres d’agent Orange sur le sud du Viêtnam. Rien d’étonnant à ce qu’à Hanoi, ce ne sont pas moins de 150.000 enfants qui sont nés avec des problèmes liés à cette substance.
Selon la Croix-Rouge vietnamienne, le chiffre total des victimes de ces bombardements tournerait autour de 500.000. Les enfants morts nés ou connaissant des malformations dès la naissance sont encore courants. « Le gouvernement des États-Unis, a déclaré Nguyễn Thị Thanh Phương au nom du ministère vietnamien de la défense, devrait faire davantage pour aider les victimes de l’agent Orange, parce que leur vie est un calvaire, plus particulièrement au moment où les dons diminuent du fait de la crise économique ».
Washington n’a de son côté jamais voulu reconnaître les dommages causés par l’agent Orange, y compris sur ses propres combattants. Une tentative des associations de vétérans américains dans les années 80 de réclamer réparation du préjudice subi (ils avaient été nombreux à se retrouver dans les zones contaminées) se solda par un non-lieu. En 2009, la Cour suprême des États-Unis refusa d’examiner un cas similaire soulevé par la Vava, l’association des victimes vietnamiennes de l’agent Orange. Bien que les relations diplomatiques entre le gouvernement de Washington et celui de Hanoi se soient normalisées à partir de 1993, l’agent Orange est encore un point sensible dans les relations entre les deux pays. Après des décennies de négociations, le deux pays ont célébré en août 2012 le lancement d’un projet d’un montant de 43 millions de dollars visant à la désintoxication d’une ex-base étasunienne hautement contaminée. Une goutte d’eau dans l’océan de larmes causé par les États-Unis…
Employé dans les bombardements comme défoliant sur les forêts où se cachaient les soldats du Viêt-Cong, l’agent Orange a, selon tous les experts, des conséquences génétiques sur les générations qui ont suivi. Les États-Unis n’ont pas fait dans la dentelle ; de 1965 à 1970, ils ont déversé pas moins de 43 millions de litres d’agent Orange sur le sud du Viêtnam. Rien d’étonnant à ce qu’à Hanoi, ce ne sont pas moins de 150.000 enfants qui sont nés avec des problèmes liés à cette substance.
Selon la Croix-Rouge vietnamienne, le chiffre total des victimes de ces bombardements tournerait autour de 500.000. Les enfants morts nés ou connaissant des malformations dès la naissance sont encore courants. « Le gouvernement des États-Unis, a déclaré Nguyễn Thị Thanh Phương au nom du ministère vietnamien de la défense, devrait faire davantage pour aider les victimes de l’agent Orange, parce que leur vie est un calvaire, plus particulièrement au moment où les dons diminuent du fait de la crise économique ».
Washington n’a de son côté jamais voulu reconnaître les dommages causés par l’agent Orange, y compris sur ses propres combattants. Une tentative des associations de vétérans américains dans les années 80 de réclamer réparation du préjudice subi (ils avaient été nombreux à se retrouver dans les zones contaminées) se solda par un non-lieu. En 2009, la Cour suprême des États-Unis refusa d’examiner un cas similaire soulevé par la Vava, l’association des victimes vietnamiennes de l’agent Orange. Bien que les relations diplomatiques entre le gouvernement de Washington et celui de Hanoi se soient normalisées à partir de 1993, l’agent Orange est encore un point sensible dans les relations entre les deux pays. Après des décennies de négociations, le deux pays ont célébré en août 2012 le lancement d’un projet d’un montant de 43 millions de dollars visant à la désintoxication d’une ex-base étasunienne hautement contaminée. Une goutte d’eau dans l’océan de larmes causé par les États-Unis…
Capitaine Martin
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