Des sources palestiniennes font état d’une politique systématique d’évacuation des habitants arabes par l’État israélien, sous des prétextes illégaux ou injustifiés.
Dans un communiqué de presse publié jeudi 7 février, Muhannad Jannara, avocat palestinien de Jérusalem, a indiqué que « ce sont entre cinquante et soixante avis de démolition qui ont été émis dans certaines zones de la ville sainte en deux jours à peine. Ces zones intéressent l’administration communale et le ministère de l’Intérieur ».
Jabbara, qui est aussi expert en questions urbanistiques, tient à signaler que les ordres de démolition sont concentrés dans ou autour de la vieille ville : Silwan, le Mont des Oliviers, Beït Hanina, Beït Safafa et autres zones politiquement sensibles. Il a ajouté que « les démolitions ont été décidées pour répondre à des objectifs israéliens, parmi lesquels le soutien au tourisme religieux (juif) ou la construction de postes de police, comme celui situé près du mur d’al-Buraq, tout près de la mosquée al-Aqsa ».
Jabbara a souligné que « ces démolitions ont été sporadiquement organisées depuis des années. Cependant, leur intensité est montée d’un cran depuis la reconnaissance par l’ONU de l’État palestinien, de telle sorte qu’elles apparaissent aux yeux de ses concitoyens comme une punition collective ».
Le juge palestinien a estimé que « les démolitions ont des aspects gravissimes et peuvent être assimilées à des avanies imposées par Israël pour opprimer l’Autorité palestinienne dans la mesure où le foyer est un élément fondamental de la vie humaine ». Jabbana explique que la ville de Jérusalem avance principalement deux prétextes pour justifier les démolitions : l’absence de permis de construire et la présence non autorisée de caravanes.
Jabbara a signalé les efforts, individuels ou collectifs, mis en œuvre pour repousser ces démolitions au moins jusqu’à la prononciation du verdict des tribunaux israéliens, affirmant : « nous présenterons des pétitions contre la municipalité et le ministère de l’Intérieur, et nous chercherons à connaître les raisons qui jusque-là interdisent la délivrance de permis de construire dans la vieille ville. De même, nous chercherons à faire modifier le plan d’urbanisme de Beït Hanina ».
Israël a émis soixante ordres de démolition en deux jours à peine. Et Jabbara est bien conscient des limites de ces démarches dans la mesure où les tribunaux seront juges et parties. Finalement, on n’a peut-être rien trouvé de mieux que la force pour résister à la violence. Face au terrorisme sioniste, Palestine debout !
Dans un communiqué de presse publié jeudi 7 février, Muhannad Jannara, avocat palestinien de Jérusalem, a indiqué que « ce sont entre cinquante et soixante avis de démolition qui ont été émis dans certaines zones de la ville sainte en deux jours à peine. Ces zones intéressent l’administration communale et le ministère de l’Intérieur ».
Jabbara, qui est aussi expert en questions urbanistiques, tient à signaler que les ordres de démolition sont concentrés dans ou autour de la vieille ville : Silwan, le Mont des Oliviers, Beït Hanina, Beït Safafa et autres zones politiquement sensibles. Il a ajouté que « les démolitions ont été décidées pour répondre à des objectifs israéliens, parmi lesquels le soutien au tourisme religieux (juif) ou la construction de postes de police, comme celui situé près du mur d’al-Buraq, tout près de la mosquée al-Aqsa ».
Jabbara a souligné que « ces démolitions ont été sporadiquement organisées depuis des années. Cependant, leur intensité est montée d’un cran depuis la reconnaissance par l’ONU de l’État palestinien, de telle sorte qu’elles apparaissent aux yeux de ses concitoyens comme une punition collective ».
Le juge palestinien a estimé que « les démolitions ont des aspects gravissimes et peuvent être assimilées à des avanies imposées par Israël pour opprimer l’Autorité palestinienne dans la mesure où le foyer est un élément fondamental de la vie humaine ». Jabbana explique que la ville de Jérusalem avance principalement deux prétextes pour justifier les démolitions : l’absence de permis de construire et la présence non autorisée de caravanes.
Jabbara a signalé les efforts, individuels ou collectifs, mis en œuvre pour repousser ces démolitions au moins jusqu’à la prononciation du verdict des tribunaux israéliens, affirmant : « nous présenterons des pétitions contre la municipalité et le ministère de l’Intérieur, et nous chercherons à connaître les raisons qui jusque-là interdisent la délivrance de permis de construire dans la vieille ville. De même, nous chercherons à faire modifier le plan d’urbanisme de Beït Hanina ».
Israël a émis soixante ordres de démolition en deux jours à peine. Et Jabbara est bien conscient des limites de ces démarches dans la mesure où les tribunaux seront juges et parties. Finalement, on n’a peut-être rien trouvé de mieux que la force pour résister à la violence. Face au terrorisme sioniste, Palestine debout !
Capitaine Martin
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